Etude de modèle vivant	fusain, craie blanche et pierre noire sur papier coloré
rappel sur la démarche et intérêt d'un carnet de bord Les notes suivantes portent sur des travaux personnels commentés et ne constituent pas un cours sur une technique donnée. Tenir un carnet de bord de ses essais nourri d'une autocritique honnête est un moyen formidable de progresser. Fort utile pour revenir sur l'origine de succès passés ou éviter de retomber dans des erreurs systématiques. Les travaux suivants ne cherchent pas le beau puisque brouillons et tatonnements. C'est davantage l'évolution que le joli qui compte.
	Matériel Ingres bleu. Estompage au mouchoir en papier Fusain crayon CONTE H, HB, 2B - Craie blanche CONTE HB, 2B Lecture et dessin Difficile de tourner autour du sujet. Pose et angles agréables... trop confiance. Dessin rapidement posé en partant d'un L symétrique pour dimensionner le gabarit. Lecture trop rapide, trop "plane". On a recopié des angles et des lignes interpolant des noeuds et ça donne un résultat bancal. On passe ensuite la séance à tenter de récupérer des erreurs de proportions. Une règle d'or enfreinte: on est passé à l'éclairage alors qu'on ne "sentait" pas bien le dessin. Faute. Le miroir pourtant le disait. Lumières et ombres On commence par des ombres généreuse au 2B bien étalées. Idem pour les lumières blanches. C'est ensuite que ça se dégrade. Outils mal adaptés: trop petits pour les surfaces à parcourir. Difficulté réelle à hachurer horizontalement (cuisses). Note: On s'éloigne de plus en plus du hachurage pour les séductions des aplats très signés (voisinage des clavicules, méplats du nez...) à la section carrée de craie. Next Utiliser des grosses bonnes craies/fusain de 2-3cm de diamètre et y aller franchement. Se rapprocher des aplats et bandes larges de la peinture. Un crayon trop fin tire sur la main et favorise la ligne droite. Il en résulte des dessins à la règle vidés des galbes qui font la sensualité des formes. Avec un fusain plus large, le poignet travaille mieux orthogonalement au trait. Surpris par le temps! venir avec une montre. Pas eu le temps de faire les finitions au noir pierre noire ou 2B...
	Matériel Ingres gris. Estompage au mouchoir en papier Fusain crayon CONTE H, HB, 2B - Craie blanche CONTE HB, 2B - pierre noire Dessin Esquisse des formes au plat du carre CONTE 2B, c'est épais, on étale au chiffon en estompant de larges traits. On remplit les masses de gris sale transparent, ca donne une idée du volume. Test du miroir, on rectifie. Valeurs de gris On pose au plat du carre CONTE blanc 2B les lumières. On part des équipotentielles lumineuses du plus clair au clair, sommairement. On estompe, fait apparaitre des volumes. On a un gris clair opaque sale et flou. Ne pas s'en inquiéter à ce niveau-là, on ne recherche une vision d'ensemble d'un corps éclairé. Dessin et valeurs Perte de temps (nécessaire?) à raffiner les gris foncés à coups de hachures nettes au crayon HB que l'on homogéneise au crayon estompeur pour les sombres. Idem au 2B blanc pour les clairs. C'est peu contrasté. Prudhonisme On passe au 2B pierre noire. La pierre noire est très noire, collante, très absorbante. On procèdes par hachures parallèles DANS LE SENS DES FORMES LONGUES: parallèles aux fibres des deltoides, biceps, quadriceps, etc. Le rendu précis est surprenant tant la pierre noire est très noire. On repasse du HB blanc dessus: heureuse surprise: on peut estomper! la craie ou le fusain s'estompent, la pierre noire reste et demeure très noire tant elle est collante, résineuse. Donc on peut retoucher! travailler encore les valeurs alors que l'on a raffiné le dessin. On peut donc ne pas se géner et tartiner d'ombres grasses et de stries parallèles les surfaces. On raye et fond au HB blanc. Next Passer plus tôt à la pierre noire et travailler les valeurs à l'intérieur des contours et hachures inamovibles.